Plusieurs éléments importants dans la construction d’une histoire sont à prendre en compte : les noeuds, la tension et la question dramatiques. Il suffit de lier parfaitement ces composants et vous obtiendrez une histoire avec une structure dramatique qui fonctionne.
Les nœuds dramatiques sont comme les aléas de la vie auxquels nous sommes confrontés. Dans une histoire, ce sont les problèmes qui surviennent dans la vie du héros qui obligent ce dernier à faire des choix.
Ils sont liés à la question dramatique, question posée par l’opposition de l’objectif du protagoniste aux obstacles qu’il rencontre, soit venant du monde – obstacles externes –, soit venant de lui – obstacles internes. Les obstacles auxquels est confronté le héros sont soit d’ordre matériels ou humains soit intellectuel ou touchant l’affect et le psychisme personnel. Il peut être confronté à des ennemis physiques autre que lui comme c’est le cas dans Spiderman par exemple. Mais il peut également devenir son propre ennemi comme Bridget Jones qui se rend elle-même responsable de ses malheurs. La question dramatique peut se formuler simplement :
le protagoniste atteindra-t-il son objectif ou non ?
Cette interrogation est au cœur de tout récit. Sans elle, pas d’histoire. Bien sûr la réponse est dévoilée à la fin. Il y a un début, une question et une fin, donc une réponse à cette question. Entre tout cela, des évènements s’opèrent et c’est tout un artifice de sentiments, d’actions, d’émotions, de conflits, de remises en question que le héros devra surmonter.
On appelle cette opération : la tension dramatique. Elle est développée davantage dans l’acte deux de la construction d’une histoire. Elle maintient l’intérêt du spectateur pour une histoire. Souvent confondue avec le suspense ou la mise en danger du protagoniste, la tension dramatique repose en réalité sur l’incertitude de la réponse à la question dramatique. En définissant bien l’objectif du personnage et en mettant en place de bons obstacles (de préférence internes), l’auteur s’assure une bonne tension dramatique. Toute scène qui n’est pas porteuse de tension est à bannir du récit : elle est génératrice d’ennui.
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Étiquettes : noeuds dramatiques, question dramatique, tension dramatique
This entry was posted on 14 avril 2012 at 7:47 and is filed under 10. Lexique pratique, Écrire un scénario, Comment écrire un scénario, Dramaturgie et Scénario. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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Au coeur de la dramaturgie: tension dramatique, noeuds dramatique et question dramatique
by melissaPlusieurs éléments importants dans la construction d’une histoire sont à prendre en compte : les noeuds, la tension et la question dramatiques. Il suffit de lier parfaitement ces composants et vous obtiendrez une histoire avec une structure dramatique qui fonctionne.
Les nœuds dramatiques sont comme les aléas de la vie auxquels nous sommes confrontés. Dans une histoire, ce sont les problèmes qui surviennent dans la vie du héros qui obligent ce dernier à faire des choix.
Ils sont liés à la question dramatique, question posée par l’opposition de l’objectif du protagoniste aux obstacles qu’il rencontre, soit venant du monde – obstacles externes –, soit venant de lui – obstacles internes. Les obstacles auxquels est confronté le héros sont soit d’ordre matériels ou humains soit intellectuel ou touchant l’affect et le psychisme personnel. Il peut être confronté à des ennemis physiques autre que lui comme c’est le cas dans Spiderman par exemple. Mais il peut également devenir son propre ennemi comme Bridget Jones qui se rend elle-même responsable de ses malheurs. La question dramatique peut se formuler simplement :
Cette interrogation est au cœur de tout récit. Sans elle, pas d’histoire. Bien sûr la réponse est dévoilée à la fin. Il y a un début, une question et une fin, donc une réponse à cette question. Entre tout cela, des évènements s’opèrent et c’est tout un artifice de sentiments, d’actions, d’émotions, de conflits, de remises en question que le héros devra surmonter.
On appelle cette opération : la tension dramatique. Elle est développée davantage dans l’acte deux de la construction d’une histoire. Elle maintient l’intérêt du spectateur pour une histoire. Souvent confondue avec le suspense ou la mise en danger du protagoniste, la tension dramatique repose en réalité sur l’incertitude de la réponse à la question dramatique. En définissant bien l’objectif du personnage et en mettant en place de bons obstacles (de préférence internes), l’auteur s’assure une bonne tension dramatique. Toute scène qui n’est pas porteuse de tension est à bannir du récit : elle est génératrice d’ennui.
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